top of page
Photo du rédacteurOlive

Une bonne santé alimentaire

Dernière mise à jour : 2 nov. 2020

Si tu as fait un tour par ma page de présentation (A propos), tu sais peut-être déjà que je suis une diététicienne nutritionniste en devenir. Dans un précédent devoir, il m’a été demandé d’indiquer ce qui est primordial pour une bonne santé alimentaire selon moi. J’ai décidé de partager ma vision avec toi.


De nos jours, il est selon moi primordial de démarrer en se décomplexant : se décomplexer de son physique ou de son poids, de ses capacités culinaires, de son mode de vie ou de ses moyens, de ses goûts ou même de son ignorance. Il faut (re)prendre conscience que nous sommes tous différents et parfaits dans nos imperfections.


Par la suite, les mots clés pour une bonne santé alimentaire sont la prévention, l’éducation et la curiosité :

  • La PREVENTION concernant nos habitudes alimentaires, notre mode de vie et leur impact sur notre santé, afin d’agir en connaissance de cause,

  • L’EDUCATION sur les habitudes bénéfiques à adopter, pour apprendre à chacun comment préserver sa santé,

  • La CURIOSITE pour la cuisine, les saveurs, les astuces pour rendre notre alimentation saine, savoureuse, pratique et accessible.

Plus précisément, dans notre alimentation, il me semble pertinent de favoriser le locavorisme, les modes de culture sans intrants chimiques, de se rapprocher des concepts du régime méditerranéen, et surtout de (ré)apprendre à cuisiner soi-même et manger avec plaisir.

Dans les contextes environnementaux actuels, l’écologie s’intègre de plus en plus dans les recommandations nutritionnelles en conseillant de manger de saison, local et bio afin de participer à sa mesure au développement durable.


Manger de saison et local

La saisonnalité est non seulement bénéfique d’un point de vue écologique (respect du cycle de culture naturel des produits sans nécessité d’engrais ou autres intrants chimiques), mais elle est également plus pertinente d’un point de vue nutritionnel puisque les fruits ou légumes de saison seront en général plus riches en nutriments, vitamines, minéraux et autres molécules d’intérêts. Le fait de manger local permet également de limiter l’empreinte carbone due aux industries de livraison et de transformation des produits et favorise leur fraîcheur.


Cultiver au naturel

Comme dirait Nature Kulture : Chimik awa ! (Non aux produits chimiques !). Sans entrer dans une quelconque polémique de labels biologiques, certaines études ont pu démontrer que consommer des produits cultivés sans pesticides, engrais ou autre intrant chimique permettait de réduire les risques d’apparition de certaines pathologies (exemples : cancer, maladies cardiovasculaires).


Régime méditerranéen

Riche en fruits, légumes, légumineuses, fruits à coque, poissons gras et huiles végétales (surtout d’olive). Depuis longtemps étudié, ce régime alimentaire est mis en exergue grâce aux résultats bénéfiques qu’il semble apporter à la santé : prévention des cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, entre autres maladies chroniques. (Je ferai un article plus détaillé si cela t’intéresse)


Cuisiner soi-même (fait maison)

Il a été prouvé que préparer soi-même ses repas, ou une partie, permettait de :

- (re)faire connaissance avec certains aliments négligés ou non appréciés par le passé,

- réapprendre à apprécier le repas seul(e) ou à plusieurs puisque l’aspect convivial reste pour certains un élément majeur d’une alimentation saine,

- mais surtout de limiter les aliments industriels souvent riches en sels, sucres, gras et additifs néfastes à la santé.


Manger avec plaisir

Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu pour manger avec plaisir. Sans rentrer dans la spécificité des troubles du comportement alimentaire, manger est dans notre société un moment convivial. Quand certains font de ce moment un instant de partage avec leurs amis ou leur famille, d’autres en font un moment de paix en choisissant de manger seul(e). En plus du plaisir, quelques conditions favorables à une bonne hygiène alimentaire sont : prendre son temps, sans distraction (téléphone, télé, etc), bien mastiquer, éviter de boire en mangeant. J’ai d’ailleurs commencé un livre pour apprendre à manger an pleine conscience, j’en parlerai ultérieurement.


C’est donc dans ce sens que les directives nationales nutritionnelles sont précisées dans le nouveau PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITION SANTE (PNNS), le PNNS 4 (2019-2023). Il se veut plus flexible que le PNNS 3 (2011-2015) en proposant des recommandations proches au fameux régime méditerranéen cité précédemment.


En voici un résumé :



Régime caribéen

Eh oui parce que la Méditerranée c’est sympa mais comment alors concilier les aspects écologiques des recommandations nutritionnelles avec ce fameux régime. Notre archipel et la Caraïbe jouissent d’un large répertoire de fruits, légumes, poissons et autre (comme abordé dans mon article Le goût de ma Nature). Aucun besoin de troquer nos poyos et nos ignames contre des pommes de terre et des rutabagas, l’essentiel est d’apprendre à connaître nos produits locaux, leurs forces, leurs faiblesses et si nécessaire de compléter son régime alimentaire avec d’autres éléments.



Sources : Programme national nutrition santé ; www.mangerbouger.fr.

42 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page